Santé cardiaque

La conceptualisation de la santé cardiaque varie considérablement entre la médecine occidentale et la médecine traditionnelle chinoise (MTC). En médecine occidentale, la santé cardiaque est souvent quantifiée par l'évaluation de paramètres physiologiques tels que la pression artérielle, le taux de cholestérol et des marqueurs sanguins comme la protéine C-réactive et l'homocystéine (Ridker et al., 1997, Circulation ; Frantz, 2008, Circulation Research). . Ces mesures sont utilisées pour évaluer le risque d'événements cardiovasculaires et guider les modifications du mode de vie comme le régime alimentaire, l'exercice et l'arrêt du tabac (Mente et al., 2017, The Lancet). À l’inverse, la MTC adopte une approche holistique, postulant que le cœur gouverne les vaisseaux sanguins et abrite même le Shen, qui représente l’esprit et l’esprit (Zhang et al., 2013, Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine). Selon la MTC, un cœur robuste et une circulation sanguine adéquate contribuent à un état mental et émotionnel équilibré. On pense que l’apparence du visage, caractérisée par la couleur, l’éclat et l’humidité, se manifeste dans la santé cardiaque, car le cœur est considéré comme « l’empereur » de tous les organes (Zhu, 1998, Journal of Traditional Chinese Medicine). Ces cadres contrastés offrent des perspectives et des modalités de traitement uniques pour la santé cardiaque, mais reflètent des différences culturelles et épistémologiques profondément enracinées.